Au terme du chapelet, aux environs de 21h, le pape a offert une méditation, sous les « Viva il papa » et les applaudissements chaleureux.
Benoît XVI a invité à puiser « au Cœur Immaculé de Marie », pour se laisser « contaminer par sa joie », qui trouve sa source « dans le Seigneur ».
Pour le pape, « la joie, fruit de l’Esprit-Saint », est ce qui « différencie le chrétien » : en effet, elle se fonde « sur l’espérance en Dieu », elle « tire sa force de la prière incessante », et elle permet « d’affronter les tribulations avec sérénité ».
Le pape a souhaité en ce sens que la « joie spirituelle », qui « déborde du cœur de la Mère du Christ et notre Mère », soit à la fin de ce mois de mai « plus affermie dans les âmes, dans la vie personnelle et familiale », et spécialement « dans la vie de cette famille qui, ici au Vatican, sert l’Eglise universelle ».
Exhortant à vivre cette joie « dans la vie de tous les jours », Benoît XVI a fait observer qu’elle s’exprime en particulier par le Magnificat, le « chant de louange qui s’élève de l’humanité rachetée par la miséricorde divine ».
Si le Magnificat est une louange, il dénonce aussi « l’illusion de ceux qui se croient seigneurs de l’histoire et arbitres de leur destinée », a ajouté le pape.
Marie, a-t-il poursuivi, a eu l’attitude contraire : elle a « mis Dieu au centre de sa vie », et « confiante, elle s’est abandonnée à sa volonté ».
C’est pourquoi, a-t-il souligné, sa foi « invite à regarder au-delà des apparences » et à « croire fermement que les difficultés quotidiennes préparent un printemps qui est déjà initié dans le Christ ressuscité ».
Au terme de la célébration, Benoît XVI a béni des personnes âgées et malades, tandis que les participants chantaient l’Ave Maria de Lourdes.
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