En présence du ministre sortant de l'Information, Tarek Mitri, et de nombreux représentants du monde de la presse et de la société civile et académique, le bureau régional de l'Unesco à Beyrouth, en collaboration avec l'association Maharat,
a donné une conférence de presse hier matin dans les locaux de l'Unesco à Bir Hassan, à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, sur le thème suivant : « La presse du XXIe siècle, nouveaux horizons, nouveaux obstacles ».
L'occasion pour les présents de lire le rapport annuel de la liberté d'opinion et d'expression au Liban, préparé par l'observatoire du même nom, fondé en 2003 par Maharat et par le bureau régional de l'Unesco.
L'occasion pour les présents de lire le rapport annuel de la liberté d'opinion et d'expression au Liban, préparé par l'observatoire du même nom, fondé en 2003 par Maharat et par le bureau régional de l'Unesco.
De nombreux responsables ont pris la parole à cette occasion. Georges Aouad, du bureau de l'Unesco, a expliqué que la liberté de la presse est « un principe » sur lequel doivent s'appuyer les organisations et les États du monde pour « publier leurs informations », dans un souci de transparence et pour en faciliter l'accès à tous.
Il a longuement parlé du journaliste et analyste iranien emprisonné, Ahmad Zed Abadi, lauréat du prix Guillermo Cano pour la liberté de la presse pour l'année 2011, rappelant son courage en dépit des tortures qu'il a subies, de nombreuses incarcérations, et même de l'exil, pour le punir de faire son métier comme il faut, c'est-à-dire prôner ouvertement la liberté d'expression, critiquer, comme il l'a fait dans une lettre ouverte, le traitement infligé aux journalistes emprisonnés, et appeler au boycott des élections.
Georges Sadaka, de Maharat, a pour sa part estimé que la presse au Liban a plusieurs défis à relever, à savoir rénover les lois de la presse, améliorer les conditions de travail des journalistes en leur assurant des services sociaux nécessaires et libérer la presse des pressions de la censure.
L'avocat Tony Mikhaël a évoqué les nombreuses agressions contre les journalistes, physiques autant que morales et matérielles, pressions et menaces qui peuvent aller jusqu'à des démissions forcées.
Tarek Mitri a abordé la question de la liberté d'expression dans un cadre particulier, et s'il a salué « une autocensure qui contribue au respect de l'autre » et de ses susceptibilités, il a en revanche déclaré qu'il y a « beaucoup à faire pour organiser les métiers de la presse au Liban ».
En revanche, il a été critique à l'égard de la réserve qu'ont manifestée les auteurs du rapport quant à l'application de la loi dans certains cas, notamment quand il s'agit d'interdire certaines radios non légales. « Appliquer la loi, a-t-il rappelé, n'est pas une atteinte aux libertés. »
Il a longuement parlé du journaliste et analyste iranien emprisonné, Ahmad Zed Abadi, lauréat du prix Guillermo Cano pour la liberté de la presse pour l'année 2011, rappelant son courage en dépit des tortures qu'il a subies, de nombreuses incarcérations, et même de l'exil, pour le punir de faire son métier comme il faut, c'est-à-dire prôner ouvertement la liberté d'expression, critiquer, comme il l'a fait dans une lettre ouverte, le traitement infligé aux journalistes emprisonnés, et appeler au boycott des élections.
Georges Sadaka, de Maharat, a pour sa part estimé que la presse au Liban a plusieurs défis à relever, à savoir rénover les lois de la presse, améliorer les conditions de travail des journalistes en leur assurant des services sociaux nécessaires et libérer la presse des pressions de la censure.
L'avocat Tony Mikhaël a évoqué les nombreuses agressions contre les journalistes, physiques autant que morales et matérielles, pressions et menaces qui peuvent aller jusqu'à des démissions forcées.
Tarek Mitri a abordé la question de la liberté d'expression dans un cadre particulier, et s'il a salué « une autocensure qui contribue au respect de l'autre » et de ses susceptibilités, il a en revanche déclaré qu'il y a « beaucoup à faire pour organiser les métiers de la presse au Liban ».
En revanche, il a été critique à l'égard de la réserve qu'ont manifestée les auteurs du rapport quant à l'application de la loi dans certains cas, notamment quand il s'agit d'interdire certaines radios non légales. « Appliquer la loi, a-t-il rappelé, n'est pas une atteinte aux libertés. »
L'orient le jour