Il est intervenu, jeudi dernier, 3 novembre, devant le Sénat italien, à Rome, dans le cadre d’un forum international sur la protection de l’enfance.
Mgr Charles Scicluna a exhorté les parents et les éducateurs à « ne pas avoir peur de dénoncer des ecclésiastiques coupables » par crainte du « pouvoir sacré », ou en vertu de « considérations erronées et déplacées d’appartenance et de loyauté ».
Mgr Scicluna a indiqué la priorité de l’Eglise qui est « la protection et le respect de l’innocence des enfants ».
« De tels abus sont des blessures tragiques et si le coupable est un prêtre, il s’agit d’un acte extrêmement répugnant », a déclaré Mgr Scicluna, avant d’ajouter : « L'Église est, elle aussi, victime de ces horreurs ».
Parmi les mesures à prendre, Mgr Scicluna indique ensuite « la coopération avec la police et les tribunaux » et le souci des victimes.
Puis il souligne qu’il faudra aussi s’occuper « des auteurs des abus, car si ces derniers sont abandonnés à eux-mêmes, le risque de récidive est très élevé ».
Il a par ailleurs invité les institutions mondiales à « donner l’exemple en matière de formation et de sélection des ministres du culte » et il a souhaité « une plus grande implication de la psychologie et de la sociologie ».
En février 2012, annonce Radio Vatican, l’université pontificale grégorienne (PUG) accueillera un congrès international sur les abus sur mineurs et les mesures qui s’imposent.
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