Décidément, les incidents de Lassa se suivent et ne se ressemblent pas. Le dernier en date ? Alors que des maçons rénovaient le salon de l’église de Lassa, ils ont été empêchés par la municipalité de poursuivre leur travail au motif que
le salon est situé sur la voie de passage d’une vieille route. Quelques jours auparavant, des habitants du village ont tenté d’enlever un diacre, Antoine Hokayem, n’hésitant pas à le frapper durement, ce qui a nécessité son transport à l’hôpital.
Le coordinateur général du 14 Mars Farès Souhaid a affirmé à l’agence al-Markaziya « que les habitants de la région s’attendaient à ce que l’État prenne des mesures sévères contre celui qui a agressé le diacre, d’autant plus que son identité et son domicile sont connus de tous. Aucune mesure concrète n’a été prise, ce qui nous pousse à nous demander à quoi est dû ce laxisme et pourquoi l’État n’applique pas la loi ».
Le coordinateur général du 14 Mars Farès Souhaid a affirmé à l’agence al-Markaziya « que les habitants de la région s’attendaient à ce que l’État prenne des mesures sévères contre celui qui a agressé le diacre, d’autant plus que son identité et son domicile sont connus de tous. Aucune mesure concrète n’a été prise, ce qui nous pousse à nous demander à quoi est dû ce laxisme et pourquoi l’État n’applique pas la loi ».
D’autre part, un proche d’Antoine Hokayem a déclaré à la même agence que le conflit entre le diacre et les habitants de Lassa n’est pas personnel. « Tout ce que nous souhaitons, dit-il, est l’application de la loi. Toutes les instances que nous avons appelées se sont contentées de dénoncer l’incident sans nous promettre de prendre les mesures adéquates, en l’occurrence l’arrestation de l’homme qui se tient derrière cet incident. »
L'orient le jour