Benoît XVI estime que ces travaux « auront une réelle utilité pour la vie et la mission de l'Église » car il est « essentiel et fondamental » que l’Ecriture soit interprétée en fonction des « caractéristiques constitutives de sa nature », qui sont l’inspiration et la vérité.
« La Parole de Dieu ne reste pas prisonnière de l’écrit », rappelle le pape : elle n’est pas un « dépôt inerte à l’intérieur de l’Eglise » mais elle est « règle suprême de la foi » et « puissance de vie ».
Elle est également, ajoute-t-il, une « force d’appel direct et concret », par le « charisme de l’inspiration ». Cette « inspiration » est d’ailleurs un élément « décisif » pour une « juste adhésion aux Ecritures ».
En effet, explique-t-il, « une interprétation des textes sacrés qui néglige ou oublie leur inspiration » ne tient pas compte de leur « caractéristique la plus importante et précieuse », à savoir leur « origine en Dieu ». C’est grâce à l’inspiration comme « action de Dieu » que la Parole de Dieu s’exprime « avec des mots humains ».
Bien que « fixée dans les textes sacrés », poursuit-il, cette Parole continue à être « annoncée » et « interprétée dans la Tradition vivante de l’Eglise », qui se développe avec « l’aide de l’Esprit Saint » et avec « la réflexion et l’étude des croyants ».
C’est pourquoi Benoît XVI exprime sa « vive appréciation » pour l’activité de la Commission biblique, et son engagement à « promouvoir la sensibilisation, la compréhension et l'acceptation de la Parole de Dieu dans le monde ».
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