La presse marocaine, parue mardi, a lancé des « critiques acerbes » vis-à-vis des « Lions de L’Atlas » qui n’ont pas franchi le cap du premier tour de la 26 ème édition de la coupe
d’Afrique des nations au Ghana, alors qu’ils étaient classés parmi les favoris.Les médias marocains n’ont ménagé dans leurs critiques, aucun intervenant sur la scène footballistique dans le Royaume chérifien, du coach à la fédération, se livrant même à une sorte de « lynchage » contrairement aux commentaires « apologistes » faits après la première sortie contre la Namibie (5-1).C’est la presse arabophone, qui s’est adjugée la part du lion dans ces critiques contre le Onze marocain, dont l’élimination a été « plus que décevante » selon plusieurs commentateurs et anciens joueurs de la sélection, invités sur les plateaux des chaînes de télévision publique (La première, 2 M et la chaîne sportive Arriyadiya). Pour la plupart de ces techniciens, il y’a eu « gâchis » , « manque de sérieux » et « irresponsabilité », dans l’approche du coach français , Henri Michel, accusé d’avoir fait appel à des joueurs « en perte de vitesse » et imposé des méthodes « peu concluantes ».Pour le journal « Al Massae » (Le soir) c’est « Henri Michel, qui a éliminé la sélection » causant une « grande amertume » au peuple marocain, alors que ses indemnités dépassent les 450.000 dirhams (60 .000 dollars). « La sélection a hypothéqué » sa qualification depuis la défaite « inattendue et injustifiée » devant la Guinée (3-2), a estimé le même quotidien pour qui le Ghana n’a fait « qu’enfoncer le clou » (2.0) à l’occasion du dernier match des Marocains lundi à Accra. L’autre journal « Al Ahdath Al Maghribiya » ( les événements marocains) a critiqué surtout « l’absence de combativité », qui a condamné le Onze marocain à essuyer une « élimination précoce ». « Des joueurs égarés, une fédération faible et un coach incompétent » a encore lancé le quotidien, qui a titré « les Lions quittent le Ghana, en attendant le départ de Henri Michel ».Le quotidien « Assabah » (Le matin) a préféré imputer « la lourde responsabilité » au coach, sollicité de nouveau en septembre 2007 alors qu’il avait été remercié en 2000. Henri Michel « qui ne récolte que les défaites a déçu 30 millions de Marocains », écrit le journal.Même l’agence de presse officielle, Maghreb arabe presse (Map), n’a pas ménagé le Onze marocain qui « est tombé de très haut ».« Le rêve s’est écroulé comme un château de cartes : L’équipe marocaine, qui quitte la messe continentale par la petite porte, comme déjà en 2006 en Egypte, n’a pas eu, ni les moyens ni les aptitudes à tenir ses promesses », a-t-elle déploré.Sudonline.sn- mercredi 30 janvier 2008