Le curé d’une paroisse de l’est de la Pologne, le père Wojciech Lemanski, sanctionné par son évêque pour avoir critiqué l’épiscopat, s’est rebellé en refusant hier de quitter sa paroisse, avant de se résoudre à obéir à son supérieur,
un conflit qui suscite l’émotion dans ce pays très catholique.
Vigoureusement défendu par ses paroissiens, le père Lemanski a été démis de sa fonction de curé pour avoir critiqué sur son blog un document de l’épiscopat polonais condamnant en bloc la fécondation in vitro, l’avortement, l’euthanasie et la contraception. Il devait quitter sa paroisse de Jasienica lundi pour « manque de respect et désobéissance » à son supérieur, Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga et président de la commission de bioéthique de l’épiscopat, selon un décret de Mgr Hoser.
Le père Lemanski, 53 ans, est aussi très actif au sein d’un Conseil de dialogue entre juifs et chrétiens, organisateur notamment de prières sur le site de l’ancien camp d’extermination de Juifs de Varsovie à Treblinka. Dans une déclaration publiée hier, ce conseil a pris la défense du prêtre, « l’homme de mérites exceptionnels pour perpétuer la mémoire de l’ancienne présence de Juifs et de la tragédie de l’Holocauste ».
Vigoureusement défendu par ses paroissiens, le père Lemanski a été démis de sa fonction de curé pour avoir critiqué sur son blog un document de l’épiscopat polonais condamnant en bloc la fécondation in vitro, l’avortement, l’euthanasie et la contraception. Il devait quitter sa paroisse de Jasienica lundi pour « manque de respect et désobéissance » à son supérieur, Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga et président de la commission de bioéthique de l’épiscopat, selon un décret de Mgr Hoser.
Le père Lemanski, 53 ans, est aussi très actif au sein d’un Conseil de dialogue entre juifs et chrétiens, organisateur notamment de prières sur le site de l’ancien camp d’extermination de Juifs de Varsovie à Treblinka. Dans une déclaration publiée hier, ce conseil a pris la défense du prêtre, « l’homme de mérites exceptionnels pour perpétuer la mémoire de l’ancienne présence de Juifs et de la tragédie de l’Holocauste ».
L'orient le jour