en ce sens présentée à l’ONU par le président de l’autorité nationale palestinienne Mahmoud Abbas.
Cet avis est partagé par Mgr Giacinto Boulos Marcuzzo, évêque de Nazareth et vicaire patriarcal, qui a qualifié cette proposition de « valable et justifiée », rejoint également dans sa position par La Mission pontificale pour la Palestine, chargée des réfugiés, qui espère « une résolution du conflit au plus vite avec l’institution d’un Etat indépendant et une résolution de tous les problèmes, y compris celui des refugiés ».
« Seul un Etat à part entière qui vit en paix aux côtés d’Israël peut garantir la sécurité dans la région », a déclaré à l’AED le directeur régional Sami El-Youssef.
Selon lui, la demande d’un siège à l’ONU peut donner une nouvelle impulsion au dialogue entre Israël et Palestine, car fondé sur une légitimité internationale.
Au-delà de l'aspect politique, Mgr Shomali a par ailleurs souligné l’importance de procéder à un « travail spirituel consistant », pour lequel les chrétiens peuvent jouer un rôle fondamental.
« Nous avons une grande responsabilité et pouvons contribuer concrètement à la mise en place d’un dialogue visant une cohabitation pacifique, dont les qualités requises indispensables sont la non-violence, le respect mutuel et le désir d’abattre les barrières », a-t-il reconnu.
Le retour à la paix aura certainement, selon lui, des conséquences sur la communauté chrétienne, mettant un frein à l’exode mais convainquant aussi beaucoup de fidèles à « regagner la patrie où le christianisme est né ».
Aujourd’hui la situation s’est légèrement stabilisée, grâce à l’afflux des pèlerins qui ont, précise Mgr Shomali, relancé le secteur touristique, offrant des emplois aux chrétiens ».
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