Il espère que son exhortation apostolique « Africae Munus » « suscitera des initiatives intéressantes » et il l’a confiée à tous les batipsiés pour qu’ils « l’étudient » et la traduisent « en actes concrets dans leur vie quotidienne ».
A propos de la société béninoise, le pape estime qu’elle témoigne « de la possibilité d’une coexistence harmonieuse au sein de la nation, et entre l’Église et l’État ». Il souligne notamment « la bonne volonté et le respect mutuel » comme facteurs de « dialogue » et « d’unité entre les personnes, les ethnies et les peuples ».
Le pape a salué la fraternité inscrite dans la devise du pays qui est « Fraternité, Famille, Travail » : « Vivre ensemble en frères, malgré de légitimes différences, n’est pas une utopie. »
Il voit même là une vocation pour le Bénin dans la société des nations : « Pourquoi un pays africain n’indiquerait-il pas au reste du monde la route à prendre pour vivre une fraternité authentique dans la justice en se fondant sur la grandeur de la famille et du travail ? Puissent les Africains vivre réconciliés dans la paix et la justice ! Voilà les souhaits que je formule avec confiance et espérance avant de quitter le Bénin et le continent africain. »
Pour sa part, le président Thomas Boni Yayi a remercié le pape pour son « message paix », son invitation au « dialogue interreligieux » et à « l’unité », à « la paix entre les peuples ».
Il a souligné combien le Bénin a été heureux d’accueillir aussi l’exhortation « Africae Munus » qui suggère de « nouveaux chantiers pour l’évangélisation ».
Enthousiaste, le président béninois a affirmé que « le peuple », le « gouvernement », les « délégations africaines » présentes ont été « comblés » par la visite de Benoît XVI, avant de conclure : « Merci, un grand merci ! Bon voyage ! Bon retour au Vatican ! Que Dieu vous bénisse très Saint Père ».