Il s’agit en effet du « catalogue » de l’exposition organisée l’an dernier en la salle Paul VI du Vatican (cf. Zenit du 17 juin 2011). L’exposition, promue par le Conseil pontifical de la culture, a été inaugurée par le pape lui-même le 4 juillet, lors d’une rencontre avec les artistes, et le président du Conseil pontifical de la culture, le cardinal Gianfranco Ravasi, qui a présenté cette initiative du département « Art et Culture » du dicastère romain accompagné du directeur, le P. Pasquale Jacopone. L’exposition a ensuite été ouverte au public du 5 juillet au 4 septembre 2011.
Le volume propose le discours du pape le jour de l’inauguration, les documents photographiques, et une analyse des oeuvres.
Il sera présenté à la presse le 18 février prochain en la salle sainte Catherine, de l’église « de la Minerve », à deux pas du Panthéon : c’est dans cette église de Rome que reposent sainte Catherine de Sienne et le bienheureux Fra Angelico (Giovanni da Fiesole, v. 1395 –1455), protecteur des artistes, et dont c’est la mémoire liturgique justement le 18 février.
Cette présentation sera présidée par le cardinal Ravasi, président du dicastère de la Culture, en présence des directeurs de la LEV, des représentants des Musées du Vatican et des artistes.
Parmi eux, l’architecte espagnol Santiago Calatrava, architecte, Arvo Part, musicien et compositeur, Vicenzo Cerami, écrivain, qui évoqueront le nouvel élan du dialogue entre l’Eglise et les artistes.
Il est significatif que ce dialogue de l’Eglise, de l’Evangile, et des artistes ait été, dans le sillage de Paul VI, relancé par le pape Jean-Paul II, le pape poète et qui a été acteur, et auquel on doit la première lettre d’un pape aux artistes, en 1999 : il a aussi suscité, sous la houlette du cardinal Paul Poupard, son « ministre de la Culture », le Jubilé des Artistes, à cetet même date significative, le 18 février 2000. Ce dialogue fécond et stimulant est maintenant relancé par Benoît XVI, le pape musicien : deux personnalités qui ont opéré une synthèse personnelle, existentielle et théologique, entre l’art et l’Evangile.
Anita Bourdin
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