Citant Benoît XVI, l’archevêque a rappelé que « la réalité des réalités est Dieu » : par conséquent, une conversion est authentique si le concept de « réalité » chez l’homme est changé, c’est-à-dire si Dieu devient « le critère de tout ce qu’il fait ».
En outre, la conversion ne dépend pas de la sainteté de celui qui évangélise, a souligné Mgr Zvolensky, elle est indépendante des « motivations ou des qualités personnelles de l’annonciateur spécifique », car elle est œuvre divine.
En effet, c’est par la force de la parole de Dieu, c’est-à-dire « en vertu de la sacramentalité de la Sainte Écriture », que l’appel « explicite ou implicite » à la conversion qui touche la conscience de l’homme, peut être « efficace ».
Parfois, les invitations à la conversion sont exprimées à cause de mobiles peu louables, tel « un esprit de rivalité », mais cela n’empêche pas l’effet souhaité d’être le même: « la conversion authentique et efficace, la relance spirituelle qui devient témoignage de la présence vivante de Dieu parmi nous », a-t-il conclu.
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