« Je dirais qu'elle est très actuelle, justement parce que les jeunes d'aujourd'hui cherchent un sens plénier à leur vie. Et qui plus que Jésus peut donner un sens à la vie, un sens plénier, permanent, qui donne le bonheur ? Evidemment, Jésus ne promet pas une vie facile, mais heureuse, parce qu'il est vrai que la vocation est un don, mais est aussi une conquête, un approfondissement qui vient de la perception, de l'attention aux différentes 'Annonciations' du quotidien ».
« Il me semble, a-t-elle ajouté, que la vie consacrée – qui est la vie et la suite du Christ – vie qui témoigne, et se forme dans l'exigence de l'Evangile, manifeste de façon éminente la vie bonne de l'Evangile. Les personnes qui choisissent de suivre Jésus choisissent de vivre toute la Bonne Nouvelle : les exigences, la joie, les promesses, les raisons de l'espérance chrétienne ».
Sœur Enrica Rosanna a précisé : « La vie consacrée vit aujourd'hui un temps de nouvelle élaboration de son vécu et de son modèle historique, alors qu'elle cherche à se référer avec force à la Parole, aux composantes de l'humanité contemporaine, en se situant sur un chemin de profonde communion avec les différentes composantes de l'Eglise et avec les différentes cultures du monde ».
Elle a conclu : « Nous avons besoin de quelque chose qui soit éternel, une chose sur laquelle les jeunes peuvent poser et reposer leurs pieds ».
Anita S. Bourdin
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