Le pape a en effet assisté à la projection du film « Marie de Nazareth", mercredi, 16 mai, en fin d’après-midi, en la salle Clémentine du Vatican (cf. « Documents » pour le texte intégral).
« Il n’est pas facile d’esquisser la figure d’une mère, parce qu’elle renferme une richesse de vie difficile à décrire ; et c’est encore plus exigeant s’il s’agit de Marie de Nazareth, une femme qui est Mère de Jésus, du Fils de Dieu fait homme ».
Le pape montre que si le film présente trois choix de vie différents, « le centre, c’est Marie de Nazareth : en elle se trouve la richesse d’une vie qui a été un « Me voici » à Dieu ».
Et d’expliquer le don et le renoncement de la vie de Marie : « C’est une mère qui aurait le désir de garder son Fils toujours avec elle, mais elle sait qu’il est Dieu ; elle a une foi et un amour si grands qu’elle accepte qu’il parte et accomplisse sa mission ; elle redit « Me voici » à Dieu de l’Annonciation à la Croix ».
On peut construire sa vie, commente le pape « sur l’égoïsme, sur l’enfermement sur soi et sur les choses matérielles, en se laissant guider par le mal » ou bien « sur le sens de la présence d’un Dieu qui est venu et reste au milieu de nous et qui nous attend avec bonté si nous nous trompons, et nous demande de le suivre, d’avoir confiance en lui ».
« Marie de Nazareth est la femme du « Me voici », plénier et total devant la volonté divine, et dans ce « Oui », répété aussi devant la douleur de la perte de son Fils, elle trouve la béatitude pleine et profonde », a conclu le pape.
Les auteurs ont en effet imaginé une rencontre, avant la naissance de Jésus, entre Marie de Nazareth et une Marie-Madeleine – différente de celle des évangiles -: les deux amies habitent des villages voisins, et prennent des chemins différents, Madeleine devenant une des courtisanes d’Hérode. Mais Madeleine rencontrera Jésus et percevra en lui une présence divine.
Le public a été au rendez-vous puisque les deux épisodes diffusés par RAI 1, les 1eret 2 avril, ont attiré respectivement 7, 2 millions de téléspectateurs (plus de 25, 2 %) et 8, 3 millions (29, 5%).
Tourné pour la télévision publique italienne, en Tunisie, le film est le résultat d’une co-production internationale regroupant la télévision nationale italienne (RaiFiction), « Lux Vide », « BetaFilm », « Tellux », la télévision bavaroise – la « Bayerischer Rundfunk » -, et l’espagnole « Telecinco Cinema ». Il a coûté 9 millions d’euros. Le réalisateur est un Italien, Giacomo Campiotti.
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