jour férié en Italie, a commenté la vision de saint Jean dans l’Apocalypse : la femme revêtue de soleil, la lune sous ses pieds, et couronnée de douze étoiles. Le pape y voit une figure de la Vierge Marie mais aussi une figure de l’Eglise.
La Vierge Marie est « pleinement associée à la victoire de Jésus-Christ, son Fils, sur le péché et sur la mort ; elle est libre de toute ombre de mort et totalement comblée de vie », a expliqué Benoît XVI.
« Toute sa vie terrestre aussi a été une victoire sur la mort, parce qu’elle a été complètement dépensée au service de Dieu, dans l’oblation totale de soi pour Lui et pour le prochain. C’est pourquoi Marie est elle-même un hymne à la vie », a ajouté le pape.
A Rome, c’est une tradition d’apporter ce jour-là des fleurs au pied de la statue de la Vierge, place d’Espagne : des personnes y viennent toute la journée, seules ou en famille, de Rome et même d’autres villes d’Italie.
La municipalité, les services municipaux, les compagnies du gaz et de l’électricité, les transports en communs, mais aussi des organismes privés comme des assurances ne manquent pas d’envoyer des coussins de fleurs. Un pompier est chargé, avec la grande échelle, d’aller suspendre une couronne de fleurs au bras droit de la statue.
L’évêque de Rome ne manque pas ce rendez-vous. Benoît XVI s’est rendu place d’Espagne en voiture panoramique, au moment où le soleil couchant revêtait de ses rayons la statue de la Vierge Marie. Et il a présidé une brève liturgie de la Parole.
Auparavant, à midi, place Saint-Pierre, en une journée resplendissante de soleil, le pape avait présidé la prière de l’angélus, depuis la fenêtre de son bureau, en présence de milliers de visiteurs (cf. Ci-dessous, « Documents », pour le texte intégral de l’allocution de Benoît XVI).
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