Engagée dans la défense de la vie et la promotion de la famille, elle illustre ce binôme dans le contexte du droit à la vie, fondement de tous les droits humains, dont « la fragilité » fait l’objet d’un cycle de rencontres organisées par le Centre de l’Athénée pour la Vie (Centro di Ateneo per la Vita) de l’université catholique du Sacré-Cœur à Rome.
Ce cycle a été présenté le 9 novembre dernier, au premier des séminaires-rencontres organisés en collaboration avec le Centre culturel de Rome et la polyclinique A. Gemelli.
Angela Maria Cosentino présente aux lecteurs de ZENIT cet « ambitieux projet » visant à véhiculer l’idée importante que la vie est « un bien inaliénable dont on ne saurait disposer ».
Le Centro di Ateneo per la Vita de l’Université catholique du Sacré-cœur de Rome, né en novembre 2011, a pour objectif de développer et argumenter cette annonce par des discussions culturelles et scientifiques sur les situations de vie dites « fragiles » : le handicap, la vieillesse avancée, la vie prénatale, la fin de vie.
Ces différentes situations seront soutenues par des recherches avancées et des projets d’assistance mis en œuvre par « un réseau » d’interventions « respectueuses de la dignité humaine… toujours », comme le précise le directeur du centre Massimo Antonelli.
Les initiatives, ouvertes à tous, affrontent des questions délicates pour les malades et leurs proches (le handicap dans le sport – la vie prénatale – l’état végétatif – la vieillesse et la fin de vie) avec la participation de professionnels de la médecine, de la palliation non-oncologique et des témoignages de « spécialistes en humanité » pour aider à réaliser, précise Rodolfo Proietti, le président du Centre « la mission pour laquelle l’université catholique est née ».
A cela contribue aussi la mise en réseau de toutes les synergies possibles, à divers niveaux : une aide pour les malades et les familles, et une proposition incisive de formation intégrée et globale pour les étudiants dans les disciplines sanitaires.
La première rencontre du cycle « La vie est digne… toujours » intitulée « Schlérose latérale amyotrophique: de curable seulement à l’envie de vivre », a été marquée par des interventions de : Rocco Bellantone, directeur de la faculté de Médecine et Chirurgie de l’université, Maurizio Guizzardi, directeur de la Polyclinique A. Gemelli, Mario Melazzini, nouvel assesseur régional à la santé de Lombardie, président de l’Association italienne sclérose latérale amyotrophique (Aisla), directeur scientifique du Centre Nemo, médecin et malade.
Sont également intervenus : Rodolfo Proietti, président du Centro di Ateneo per la vita, Paolo Maria Rossini, directeur de l’Institut de Neurologie à la polyclinique A. Gemelli, Massimo Antonelli, directeur de l’Institut Anesthésie et Réanimation à l’université catholique, Mario Sabatelli, Chercheur à l’Institut de Neurologie et Dario Sacchini, professeur agrégé à l’Institut de bioéthique, Université catholique – Polyclinique Gemelli.
Au cours du séminaire, qui a été aussi l’occasion d’annoncer l’ouverture prochaine d’un centre de soins et d’assistance pour les personnes souffrant de pathologies neuromusculaires, les participants ont rappelé que « la fragilité est présente en chacun de nous sous des formes différentes » :
« Certains en restent marqués d’autres pliés », a souligné, entres autres, Dario Sacchini, de la faculté du Sacré-Cœur.
Mais, comme a dit Mario Mellazzini, la présence d’une relation empathique (à laquelle renvoie l’éthique des soins) entre le corps médical, les bénévoles, la famille et le patient, a « une valeur thérapeutique qui est souvent meilleure que les médicaments ».
Ainsi, la souffrance, tout en restant un des grands mystères pour l’homme, si elle est soutenue, « peut représenter une opportunité de changement ».
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