Poursuivant les catéchèses sur l’Eglise, dans le cadre de l’Année de la foi, le pape a médité sur « Marie comme image et modèle de l’Eglise », lors de l’audience générale de ce mercredi matin, 23 octobre 2013, place Saint-Pierre.
Marie, a-t-il expliqué, est « modèle de foi » parce que « la simplicité de ses milles occupations et préoccupations quotidiennes » fut « le lieu d’un dialogue profond entre elle et Dieu, entre elle et son Fils ».
« Marie a toujours vécu immergée dans le mystère de Dieu fait homme, comme sa première et parfaite disciple, méditant toute chose dans son cœur à la lumière de l’Esprit Saint, pour comprendre et mettre en pratique toute la volonté de Dieu ».
L'Eglise apporte le Christ
Le pape a exhorté à « se laisser éclairer par la foi de Marie », y compris « dans les moments de difficulté, d’épreuve, d’obscurité ».
Marie est aussi « modèle de charité », « exemple vivant d’amour » par sa disponibilité pour « apporter Jésus », et l’Eglise est comme Marie : « l’Eglise n’est pas un magasin, ni une agence humanitaire, l’Eglise n’est pas une ONG, l’Eglise est envoyée porter à tous le Christ et son Evangile ».
L’Eglise « ne s’apporte pas elle-même… l’Eglise apporte Jésus, c’est le coeur de l’Eglise, porter Jésus, la charité de Jésus, l’amour de Jésus », a insisté le pape, à tel point que « s’il arrivait que l’Eglise n’apportait pas Jésus, ce serait une Eglise morte ! »
Relation constante avec le Christ
Le pape a invité à se demander « quel est le genre d’amour que nous portons aux autres ? » : « un amour fort, ou faible ? Gratuit ou intéressé ? … est-ce que nous parlons mal les uns des autres ou bien nous nous préoccupons les uns des autres ? »
Enfin, « Marie est modèle d’union avec le Christ » : « toutes ses actions étaient accomplies en union parfaite avec Jésus. Cette union atteint son sommet sur le Calvaire : ici Marie s’unit au Fils dans le martyre du cœur et dans l’offrande de sa vie au Père pour le salut de l’humanité ».
Là encore, le pape a invité à un examen de conscience : « est-ce que nous nous souvenons de Jésus seulement lorsque quelque chose ne va pas ou est-ce que nous avons une relation constante, une amitié profonde, même quand il s’agit de le suivre sur le chemin de croix ? »
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