Le haut prélat, qui participait à une réunion d'urgence du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, a estimé qu'il y avait une « convergence d'opinions » dans le conseil, « même de la part de plusieurs pays arabes, pour dénoncer ce qui se passe en Libye, la violence contre les civils ».
« Il y a une condamnation totale de l'utilisation de la violence de la part des autorités, surtout l'intervention de militaires » et « le bombardement aérien contre les populations civiles ».
Pour le Saint-Siège, a affirmé Mgr Tomasi, « il n'est pas acceptable d'attaquer des manifestants pacifiques et d'utiliser les militaires et des bombes contre la population civile ».
Plus important encore : il faut « que tous les partis de ce conflit » puissent se rassembler et « dialoguer pour trouver une manière de sortir de la violence ». « Notre préoccupation première est que la violence puisse dominer », a-t-il insisté.
Lors de cette session spéciale du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, les textes de la résolution demandent l'expulsion de la Libye du Conseil des droits de l'homme, a-t-il expliqué. « Les violations contre les droits de l'homme en Libye ne permettent pas que cet Etat puisse représenter la défense des droits de l'homme ».
La résolution précise aussi « la création d'une mission internationale d'enquête qui puisse se rendre en Libye et examiner toutes les allégations d'atteinte aux droits de l'homme et promouvoir toute action qui permette que cette violation des droits de l'homme ne reste pas impunie », a-t-il ajouté.
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