a souhaité que la « défense » de la liberté de conscience et de religion devienne « systématique ».
L'archevêque de Bordeaux, qui est aussi vice-président du Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe, s'est exprimé dans un dossier réalisé sur le sujet par la rédaction française de Radio Vatican.
« Ce que je souhaite, ce pour quoi je prie, c'est que ces persécutions puissent disparaître, puissent s'amenuiser », a souhaiter le cardinal français qui a aussi demandé une « défense un peu systématique de cette liberté de conscience, liberté de religion, liberté de pratique de la religion dans tous les pays ».
« Et je sais que dans tel ou tel pays arabes -a-t-il ajouté – les chrétiens n'ont pas le droit de pratiquer leur religion de façon sociale ». « C'est une atteinte à la liberté religieuse de l'homme. Je souhaite aussi qu'à l'avenir, un pas puisse être franchi dans cette direction », a-t-il affirmé.
Le cardinal a aussi salué cette prise de positions des ministres de l'UE « pour défendre les communautés chrétiennes qui sont persécutées ».
L'archevêque de Bordeaux a souhaité que cette « expression maintenant publique » puisse « se traduire concrètement dans un certain nombre de pays ». « Je crois que c'est bien que les ministres des affaires étrangères aient pu surmonter leur réticence et leurs réserves, et puissent parler d'une voix commune », a-t-il estimé.
Concrètement, aujourd'hui, « nous attendons que ces pays puissent faire retentir leur voix et éventuellement faire des pressions », alors que la tentation est, « pour des raisons économiques et commerciales, de rester dans un silence prudent », a-t-il ajouté. Et de rappeler l'importance de cet enjeu : « au-delà de ces questions, c'est la défense de la liberté de conscience et du respect de la dignité de l'homme qui est en jeu ».
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