Il a été le premier évêque africain du diocèse de Kaolack, nommé en 1974. Agé de 76 ans, le cardinal Sarr est actuellement archevêque de Dakar depuis 2000.
Depuis 2012, il est président de la nouvelle Conférence épiscopale régionale d'Afrique de l'Ouest (Recowa-Cerao).
Créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 24 novembre 2007, il est membre de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, du Conseil pontifical pour la culture et du Conseil spécial pour l'Afrique du secrétariat général du Synode des Évêques.
Le cardinal a été par ailleurs président délégué de la 2e Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques (4-25 Octobre 2009).
De 1987 à 2005, il a été président de la Conférence épiscopale du Sénégal, Mauritanie, Cap-Vert et Guinée-Bissau. Il a siégé à plusieurs commissions au sein de cette Conférence épiscopale.
Le cardinal a été aussi président du Conseil mondial de l'office international de l'enseignement catholique, vice-président et président de la Conférence épiscopale régionale de l'Afrique de l'Ouest (CERAO) et vice-président du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM).
Il a également enseigné les sciences classiques au petit séminaire Saint-Joseph de Ngazobil, dont il a été directeur.
Lors d’un congrès de l’Université pontificale urbanienne intitulé : « A l’écoute de l’Afrique : ses contextes, ses attentes, son potentiel », le cardinal Sarr est intervenu en appelant l’Afrique à l’espérance : « Avec le Saint Père nous ne pouvons qu’appeler l’Afrique et les Africains à l’espérance (cf. AM n° 72), appeler les Eglises d’Afrique et leurs membres à la proclamation de l’Evangile de la Réconciliation ».
Il a souhaité en ce sens « une Afrique réconciliée avec elle-même, et offrant à ses fils et filles les conditions d’un développement responsable, solidaire et intégral », car « ce besoin de réconciliation est des plus pressants en Afrique », a-t-il insisté.
La réconciliation est d’autant plus cruciale que le continent africain est en interconnexion avec l’Europe : pour le cardinal en effet, l’Afrique et l’Europe vivent une « nouvelle interdépendance des pays, de leurs peuples et des continents », dans le processus de mondialisation. C’est ce qu’il a affirmé au cours du deuxième symposium du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) et du SCEAM, le 13 février 2012.
Il a donc appelé à la « collaboration » des Eglise des deux continents, soulignant « la nécessité d’unir leurs forces et leurs moyens, pour mieux annoncer l’Evangile aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui ».
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