« Il faut appeler un chat un chat », a lancé le président émérite de la Congrégation pour le culte Divin et la discipline des sacrements, le cardinal Francis Arinze, lors d’un débat sur l’avortement, samedi dernier, dans le cadre d'une conférence
« Si une personne est tuée, à quoi lui servent les autres droits ? » a interrogé le cardinal Arinze en évoquant le caractère inviolable des droits liés à la personne humaine et qui viennent de Dieu. « Certains disent 'personnellement je suis contre l’avortement, mais je n’impose pas ma vision aux autres' », a-t-il ajouté. Pour lui, ce comportement est illogique. Ce serait un peu comme dire : « certains voudraient tirer sur vous tous au Sénat et à la chambre des Représentants mais moi je ne leur imposerai pas mes points de vue ».
Tout comme il est « tout à fait illogique », a-t-il poursuivi, de « parler de baleines, de chimpanzés ou d’arbres en danger qui doivent être protégés, ou, comme dans certains pays, de traîner devant les tribunaux ceux qui ont torturé un chien, les accusant de cruauté envers les animaux, alors que l’on parle de pro-choice pour désigner l’assassinat d’enfants à naître, au lieu de dire qu’il s’agit bel et bien d’un homicide ».
zenit