A quelques jours de la collecte du Vendredi Saint pour la Terre Sainte, il a invité les fidèles à penser à leurs frères qui souffrent.
« Le Vendredi saint, en regardant la croix du Christ, pensez à nos frères qui souffrent pensez aux lieux saints, à tous ceux qui doivent quitter leur patrie parce qu'ils ne peuvent pas vivre librement », a ainsi affirmé le cardinal Sandri.
Le monde arabe – rappelle Radio Vatican – est en ébullition : de la Libye à la Syrie, de la Tunisie au Yémen, en passant par l'Egypte, la Jordanie, l'Algérie… « Les peuples arabes, notamment les jeunes générations, revendiquent la liberté et la démocratie, dénoncent le chômage et la corruption et renversent des régimes qui semblaient inébranlables. Pas un jour ne passe sans que la rue arabe ne fasse parler d'elle, la contestation prenant souvent une tournure violente ».
Le cardinal Sandri a fait part de sa préoccupation : « Les bouleversements actuels nous inquiètent parce qu'on ne peut pas penser à un monde plus juste, à une espérance pour les jeunes, s'il n'y a pas la paix. La paix dans la justice, c'est la base pour pouvoir construire une civilisation de l'amour, un futur d'espérance pour donner la possibilité d'être pleinement unis à Dieu ».
Il a enfin rappelé l'importance de respecter la dignité humaine avant toute chose. « On ne peut pas réduire les rapports entre l'occident et les autres pays à des relations commerciales. La relation implique de respecter la dignité humaine ». « Nous espérons beaucoup de l'Europe, de ces instances internationales, de ces pays qui peuvent mettre en œuvre une œuvre de persuasion et de pacification entre les citoyens », a-t-il conclu.
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