Après la démission présentée ce 23 avril par l'évêque de Bruges (Belgique), pour actes pédophiles, « Mgr Vangheluwe n'est plus évêque de Bruges et se retire »,
a affirmé Mgr Harpigny, évêque de Tournai (Belgique) et référendaire pour la commission interdiocésaine pour les abus sexuels dans la relation pastorale.
Au cours de la conférence de presse qui s'est déroulée ce vendredi à Bruxelles, il a rappelé que le cas de l'évêque démissionnaire relevait maintenant « de la compétence de la Congrégation pour les évêques, qui exerce au nom du pape l'autorité sur chaque évêque »
« Celle-ci s'adressera à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. C'est cette dernière qui indiquera les mesures canoniques éventuelles à prendre à son égard », a-t-il ajouté.
Ce que prévoit le motu proprio Sacramentorum sanctitatis tutela (la protection de la sainteté des sacrements) du 30 avril 2001 qui, entre autres, veut protéger les fidèles des abus sexuels. « Ce document donne, parmi d'autres dispositions, la démarche à suivre lorsque des prêtres et des religieux sont responsables d'abus sexuels à l'égard des mineurs. »
Au niveau diocésain, a par ailleurs expliqué le porte-parole de l'évêché de Bruges Peter Rossel, « le collège des consulteurs va désigner au plus vite un administrateur diocésain (canon 421) ». « Celui-ci prendra en charge les affaires courantes du diocèse, en attendant la nomination d'un nouvel évêque par le pape. Jusqu'à cette désignation et vu que tous les vicaires de l'évêque sont automatiquement démissionnaires selon les prescriptions du droit canon, le diocèse ne fera pas d'autres communications ».