Le centre de défense des libertés culturelles et d’information, SKeyes, a publié hier un communiqué dans lequel il s’élève contre les dernières attaques lancées, mardi dernier, par le chef du CPL, Michel Aoun, contre la presse.
À l’issue de la réunion hebdomadaire de son bloc parlementaire, M. Aoun avait, une nouvelle fois, tenu des propos désobligeants à l’égard de la presse, affirmant que « la presse écrite est par terre, elle vit de la mendicité et de la vente de ses biens ». Le chef du CPL avait estimé dans ce cadre que « la véritable presse est celle qui dénonce les erreurs, mais en se basant sur une analyse correcte ».
Dans son communiqué, le centre SKeyes a vivement déploré les propos du chef du CPL, soulignant qu’ils ont « dépassé toutes les limites de la décence », de même qu’ils sont en porte-à-faux avec « l’attitude responsable, humaine, juridique et institutionnelle qui devrait être de mise ». « Toutes les parties, aussi bien les médias que leurs détracteurs, devraient prendre conscience de la nécessité de retourner au langage de la raison et du recours à la loi, en cas d’abus ». « Il y va de la crédibilité du Liban dans le monde, souligne SKeyes, d’autant que les attaques contre la presse finissent par se retourner contre les auteurs de ces attaques ».
L'orient le jour


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