Dans leur communiqué,
Ils se sont ensuite penchés sur la situation dans la région et ont exprimé leur appui « au droit des peuples à l’autodétermination et au régime de leur choix ». Ils ont affirmé « suivre de près les changements majeurs dans la région » et « redouter davantage de violence en Syrie », avant de « rappeler que le soutien aux causes arabes ne s’effectue pas à travers un transfert de la tension et des divisions, vers le Liban, mais à travers un respect des exigences du Pacte national, des spécificités libanaises et de la pluralité ainsi qu’à travers l’acceptation de l’autre pour que le pays reste un modèle au niveau du respect des libertés, de la démocratie et des droits de l’homme ». Selon eux, les Arabes peuvent « largement bénéficier de ce modèle ».
Les évêques ont par ailleurs exprimé leur inquiétude face à la multiplication des incidents de sécurité, notamment le tir de roquettes en direction de la Galilée, et de l’exacerbation de la criminalité dans le pays, avant d’insister sur le fait que « la souveraineté du Liban ne peut pas être fractionnée ou faire l’objet de concessions ». Ils ont en outre affirmé redouter « des actions sélectives » au niveau du retrait de la nationalité libanaise de ceux qui ne la méritent pas, mettant en garde contre le fait que celles-ci « peuvent accentuer l’injustice » et exhortant les autorités judiciaires et administratives d’« assumer leurs responsabilités en toute transparence et justice ».
La situation dans les prisons et les difficultés socio-économiques de la population ont été aussi à l’ordre du jour de la réunion de
Bkerké. Le Conseil des évêques maronites a demandé au gouvernement de s’attaquer à ces deux dossiers, avant de se féliciter de l’adoption d’une loi pour régler le dossier des Libanais qui avaient fui en Israël et de réclamer l’adoption des décrets d’application à ce sujet.