Le Conseil des évêques maronites a tenu hier sa réunion mensuelle sous la présidence du patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï.
Dans le communiqué dont lecture a été donnée par la suite par le père Rafic Warcha, les prélats ont exprimé leur inquiétude face à la dégradation de la situation de sécurité dans le pays. Ils ont relevé « l’exacerbation des meurtres et des rapts, de la sécurité à l’amiable et de l’hostilité à l’égard de l’armée et des FSI », avant de dénoncer l’attaque de Ersal contre une unité de l’armée et d’appeler les autorités à faire appliquer les lois « sévèrement » et la population de respecter les forces légales.
Ils ont ensuite abordé le débat autour de la loi électorale, en relevant que le temps presse à cause des délais constitutionnels et en invitant les parlementaires à adopter la formule « la plus à même d’assurer une représentation nationale authentique, de garantir la coexistence ainsi qu’une véritable parité et égalité entre chrétiens et musulmans conformément à l’article 24 de la Constitution ».
Mais pour le Conseil des évêques maronites, les débats politiques « ne doivent pas occulter les dossiers qui intéressent directement la population ». Il a cité en particulier « la crise socio-économique, le problème de l’électricité, le coût de l’hospitalisation, les sommes dues par l’État aux hôpitaux et aux écoles, la catastrophe des médicaments périmés, les embouteillages sur les routes et la corruption qui prévaut dans les administrations publiques ».
Concernant le débat autour du mariage civil, les prélats ont estimé que le sujet « revêt un double caractère, constitutionnel et religieux ». « Au niveau constitutionnel, l’institution des unions civiles, qu’elle soit obligatoire ou facultative, commande l’amendement de l’article 9 de la Constitution, qui contraint l’État à respecter l’ensemble des religions et des communautés ainsi que le régime d’état civil et les intérêts religieux. Au plan religieux, le mariage représente l’un des sept sacrements de l’Église. L’union civile ne peut donc pas le remplacer. Un couple qui se marie civilement doit également contracter un mariage religieux, s’il est croyant, afin de pouvoir participer aux autres sacrements. »
Mais pour le Conseil des évêques maronites, les débats politiques « ne doivent pas occulter les dossiers qui intéressent directement la population ». Il a cité en particulier « la crise socio-économique, le problème de l’électricité, le coût de l’hospitalisation, les sommes dues par l’État aux hôpitaux et aux écoles, la catastrophe des médicaments périmés, les embouteillages sur les routes et la corruption qui prévaut dans les administrations publiques ».
Concernant le débat autour du mariage civil, les prélats ont estimé que le sujet « revêt un double caractère, constitutionnel et religieux ». « Au niveau constitutionnel, l’institution des unions civiles, qu’elle soit obligatoire ou facultative, commande l’amendement de l’article 9 de la Constitution, qui contraint l’État à respecter l’ensemble des religions et des communautés ainsi que le régime d’état civil et les intérêts religieux. Au plan religieux, le mariage représente l’un des sept sacrements de l’Église. L’union civile ne peut donc pas le remplacer. Un couple qui se marie civilement doit également contracter un mariage religieux, s’il est croyant, afin de pouvoir participer aux autres sacrements. »
L'orient le jour