Le Jour du Seigneur, a-t-il précisé, que l’on appelle « Dimanche », est « le jour de l’assemblée, de la communauté chrétienne qui se réunit pour célébrer son culte, c’est-à-dire l’Eucharistie », a précisé le pape, et ce culte, nouveau, « diffèrent de celui que célèbrent les juifs le samedi », seul un évènement « extraordinaire et bouleversant » pouvait inciter les chrétiens à l’adopter.
Le culte chrétien est « une rencontre essentielle avec le Seigneur » dont les signes, a poursuivi Benoît XVI, permettent de « vivre l’expérience que les disciples ont vécue, c’est-à-dire de voir Jésus mais sans le reconnaître ; de toucher son corps, un corps vrai, mais délivré de tout lien terrestre.
« La Paix soit avec vous ! », a répété plusieurs fois Jésus en se montrant aux apôtres réunis au Cénacle, a expliqué le pape : le « shalom » traditionnel qui, du fait de la Résurrection du Christ, prend une dimension nouvelle. Elle devient, a-t-il expliqué, « don de cette paix que seul Jésus peut donner, car fruit de sa victoire radicale sur le mal ». « Fruit de l’amour de Dieu », a poursuivi Benoît XVI, c’est cette paix qui « a conduit Jésus à mourir sur la croix, à verser tout son sang, tel un Agneau humble et docile, plein de grâce et de vérité », et c’est pourquoi le bienheureux Jean-Paul II, en dédiant ce dimanche après Pâques à la Miséricorde divine, a voulu une icône bien précise: « celle du côté transpercé du Christ, d’où sortirent sang et eau », comme le rapporte l’apôtre Jean.
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