Le New York Times a l'intention de supprimer une centaine d'emplois à la rédaction d'ici la fin de l'année et il pourrait devoir recourir à des licenciements sec, frappé qu'il est par une baisse de revenus publicitaires qui affecte l'ensemble de la presse américaine.
L'annonce en a été faite lundi 19 octobre dans une lettre du rédacteur en chef, Bill Keller, alors que les employés du journal avaient déjà, cette année et l'an dernier, accepté une réduction de salaire de cinq pour cent.
Le NYT, qui publie la lettre sur son site Internet, précise que sa rédaction, qui a un temps compté 1 330 personnes, en compte maintenant 1 250. Il ajoute qu'aucun autre journal américain ne dispose de plus de 750 journalistes.
Le NYT, qui doit publier jeudi ses résultats du troisième trimestre, est confronté à un alourdissement de ses dettes qui l'a contraint à réduire ses coûts et à vendre des avoirs. Il a renoncé la semaine dernière à vendre le Boston Globe après avoir menacé cette année de le fermer si les syndicats n'acceptaient pas une réduction des coûts.