« Foi, art, famille et Europe » seront les thèmes centraux de la visite de Benoît XVI en Espagne, a estimé le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, lors du briefing qu'il a tenu ce vendredi sur le prochain voyage de Benoît XVI en Espagne, les 6 et 7 novembre prochains.
Il s'agira du 18e voyage international de Benoît XVI, le deuxième de son pontificat en Espagne. Le pape visitera à nouveau le pays en 2011 à l'occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ).
C'est « un voyage très attendu », a rapporté le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, puisqu'il s'agira de la première visite de Joseph Ratzinger à Saint-Jacques comme à Barcelone. Le pape « est donc très heureux » de se rendre en Espagne. Autrefois, le pape et son frère avaient évoqué l'idée d'y aller ensemble, « mais cela n'avait pas pu se réaliser », a ajouté le père Lombardi.
Si le thème de la Journée à Compostelle sera centré sur le pèlerinage, en cette année jubilaire, l'étape à Barcelone sera au contraire consacrée au « binôme art et foi ».
Le père Lombardi a notamment évoqué le célèbre architecte Gaudi, « modèle de vie chrétienne » dont la cause de béatification est en cours.
« Tout a une signification très profonde, parce que Gaudi avait profondément assimilé la liturgie, l'Ecriture Sainte. Cette construction est un peu dans la lignée des grandes cathédrales du Moyen-Age », a ajouté le père Lombardi.
Le père Lombardi, selon Radio Vatican, a aussi affirmé que le pape prononcerait, durant son voyage en Galice et en Catalogne, quelques mots en galicien et en catalan.
Benoît XVI rencontrera aussi le roi et la reine d'Espagne, le prince et la princesse des Asturies, le Premier Ministre José Luis Rodríguez Zapatero et le leader de l'opposition Mariano Rajoy.
Avant son départ, a ajouté le père Lombardi, le pape visitera l'institut catholique « Nen Déu », spécialisé dans l'assistance aux enfants avec un grave handicap.
Répondant enfin à certaines critiques concernant les coûts de la visite, a enfin rapporté Radio Vatican, le père Lombardi a estimé que ce voyage avait été organisé de manière très simple et sans dépenses particulières.
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