Il se dit contraire à un esprit de "centralisation" de l'information: un respect de la liberté que les journalistes apprécient.
Le P. Lombardi avait été ovationné cette année par la presse internationale pour son travail de pédagogie entre la démission du pape Benoît XVI et l'inauguration du pontificat du pape François.La Conférence épiscopale espagnole a voulu saluer "un service utile à la communication de l’Église" grâce au rapprochement de celle-ci et des media.
Le "porte-parole", a-t-il expliqué en recevant le Prix à Madrid, mercredi, 5 février, c'est celui qui "incarne, au fur et à mesure, dans la communication au public, les pensées, les jugements et les choix de la communauté chrétienne", rapporte Radio Vatican.
"Les communicateurs chrétiens ont le privilège d’être appelés à une activité, à un engagement qui peut s’unir dans une synthèse profonde avec le sens de la mission de l’Église", a ajouté le P. Lombardi.
Il s'agit, a-t-il expliqué, d'être un "médiateur" "pour répondre aux attentes des "communicateurs" et pour "entrer en dialogue avec eux".
Quelque 600 journalistes, photographes et cameramen sont actuellement accrédités de façon permanente auprès de la salle de presse du Saint-Siège, mais le chiffre peut atteindre les 6000 accréditations lors des grands événements internationaux.
"Nous offrons à tous les mêmes possibilités de bien informer, de comprendre les contenus et les intentions qui animent le Pape, de ses collaborateurs et de l’Église. Les journalistes ont leur propre responsabilité et la liberté dans l’utilisation et l’interprétation de l’information et nous devons le respecter, sans montrer des préférences pour les uns ou les autres (…). Moi je crois que la salle de presse ne peut pas et ne doit pas constituer la seule source de communication du Vatican, mais qu’elle doit viser à êtreun point de répère fiable et sûr.Je suis contraire à un esprit de centralisation et de contrôle excessif ou obsessionnel", a encore expliqué, toujours selon la même source, le porte-parole du Saint-Siège.
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