sur le thème : « Liberté religieuse, chemin de paix ».
Dans son message en effet, le pape indique que le dialogue interreligieux constitue « un instrument important pour collaborer au bien commun avec toutes les communautés religieuses » car « l'Église elle-même ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans les diverses religions ».
Il précise que ce dialogue n'est ni « relativisme » ni « syncrétisme religieux », mais que « selon une expression souvent utilisée par saint Thomas d'Aquin, « toute vérité, qui que ce soit qui la dise, vient de l'Esprit Saint ». »
A ce sujet, le pape mentionne « le 25e anniversaire de la Journée mondiale de prière pour la paix, convoquée en 1986 à Assise par le vénérable Jean-Paul II ».
Des préparatifs sont en route, avec la collaboration des Conseils pontificaux « Justice et Paix » et pour le Dialogue interreligieux, et avec les Franciscains.
Le mode de participation du pape n'est pas encore fixé, a précisé le cardinal Turkson, mais d'ores et déjà, Benoît XVI affirme : « Le souvenir de cette expérience est un motif d'espérance en un avenir où tous les croyants se sentent et deviennent effectivement artisans de justice et de paix ».
Jean-Paul II avait lui-même à nouveau invité des représentants de différentes religions à Assise le 24 janvier 2002 après le traumatisme des attentats meurtriers du 11 septembre 2001. Dans son discours, Jean-Paul II indiquait cet antidote à la haine : « Le sentiment religieux naturel conduit à percevoir de quelque manière le mystère de Dieu, source de la bonté, et cela constitue une source de respect et d'harmonie entre les peuples : c'est même dans ce sentiment que réside le principal antidote contre la violence et les conflits ».
Anita S. Bourdin
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