des sciences historiques, qui revient dans L’Osservatore Romano sur le 3e voyage apostolique du pape sur sa terre natale.
Revenant sur les discours du pape à Berlin, Erfurt, Etzelsbach et Fribourg, le cardinal a salué la capacité du pape « d’avoir reconduit à l’essentiel de la foi les débats en vigueur entre les catholiques ».
« Avec un courage remarquable, Benoît XVI a formulé des critiques relatives à la vie de l’Eglise en Allemagne caractérisée par des structures d’organisation qui étouffent souvent l’Esprit. Et de cette manière le pape a dépassé non seulement mes attentes mais aussi celles de beaucoup, surtout pour la clarté de son message », a-t-il affirmé.
« Rétrospectivement, la série des différents événements s’est déroulée comme un crescendo musical : de l’intense prélude au Bundestag de Berlin jusqu’au discours de conclusion pour les laïcs engagés dans l’Eglise et dans la société, prononcé au Konzerthaus de Fribourg ».
« Cet appel à libérer l’Eglise d’éléments séculiers et profanes qui déterminent en partie la vie ecclésiale provoquera des discussions quand il s’agira de mettre en pratique les paroles du pape », a-t-il estimé. « En ce sens, le dernier discours a vraiment été le final renversant de la symphonie qui a scandé ce voyage pontifical ».
Il s’agissait – a-t-il précisé – d’un discours adressé « à ces organisations de laïcs allemands qui sont souvent idéologisées, qui aspirent à la démocratisation, en pointant sur les seuls thèmes du sacerdoce pour les femmes, de l’abolition du célibat ecclésiastique et de la communion pour les personnes divorcées ». Ce sont des « milieux qui ont eu de très grands mérites par le passé mais qui sont maintenant sécularisés et en contradiction avec le magistère », a aussi affirmé le cardinal Brandmüller.
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