Le pape Benoît XVI a reçu en audience samedi matin 26 février, les membres de la 17e assemblée plénière de l'Académie pour la Vie, réunis depuis le 24 février, sur les thèmes : « Les banques de cordon ombilical » et « Le traumatisme post-avortement » (cf. Documents pour la traduction intégrale du discours du pape).
Le pape encourage le don de sang de cordon ombilical mais pas sa commercialisation ou son usage exclusivement personnel, et la recherche sur les cellules souches issues de ce sang de cordon.
Il invite les membres de l'Académie pontificale à se faire dans ce domaine les promoteurs « d'une solidarité humaine et chrétienne vraie et consciente ».
Le pape demande aussi aux catholiques de soutenir les femmes qui ont eu recours à l'avortement alors que souvent les pères des enfants « laissent seules les femmes enceintes ».
Le pape recommande aux médecins de cultiver la force morale nécessaire aujourd'hui pour « continuer à affirmer que l'avortement ne résout rien, mais tue l'enfant, détruit la femme et aveugle la conscience du père de l'enfant, en ruinant souvent la vie de la famille ».
De façon générale, le pape rappelle l'importance de la conscience morale dans le milieu médical – y compris des chercheurs – et dans toute la société, réfutant les arguments de qui nie l'existence de cette conscience en tout homme.
« Dans la conscience morale, a expliqué le pape, Dieu parle à chacun et invite à défendre la vie humaine à chaque moment. C'est dans ce lien personnel avec le Créateur que réside la dignité profonde de la conscience morale et la raison de son inviolabilité ».
Ne pas agir selon les injonctions de la conscience, voilà, souligne le pape, ce qui provoque des blessures dans l'être humain.
Anita S. Bourdin
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