que le pape a menée de manière improvisée avec les séminaristes à Fribourg.
Dans l’éditorial de l’hebdomadaire du Centre télévisé du Vatican Octava dies, le P. Federico Lombardi est revenu sur ces « précieuses » réflexions. En concluant sa rencontre avec les séminaristes, le pape a parlé « de l’étude dans la préparation au sacerdoce ».
Bien qu’adressé aux séminaristes, c’est un « discours qui vaut pour tous », a rappelé le P. Lombardi. Le pape a parlé de notre monde « rationaliste et conditionné par la science ». Il a dit que « l’esprit de la science, de la compréhension, de l’explication, du savoir, du refus de tout ce qui n’est pas rationnel est dominant à notre époque » et il a reconnu qu’il « y a quelque chose de grand en cela, même si beaucoup de présomption se cache souvent derrière ».
Benoît XVI a continué en expliquant que la foi « n’est pas un monde séparé » mais qu’elle est ce qui « embrasse le tout et lui donne sens », l’interprète et offre « des directives éthiques intérieures » pour comprendre et vivre à partir de Dieu et en Dieu.
Et le pape a conclu : « C’est pourquoi il est important d’être informés, de comprendre, d’avoir l’esprit ouvert, d’apprendre ». « Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons faire face à notre époque et lui annoncer le logos, la raison de notre foi ».
« Nous avions compris – observe le P. Lombardi – que l’insistance sur le rapport entre la raison et la foi est un des accents caractéristiques de ce pontificat, mais nous l’avions rarement entendu expliquer ainsi personnellement et concrètement comme aux séminaristes de Fribourg ».
« Evidemment, l’ancien séminariste Joseph Ratzinger avait étudié avec sérieux et intelligence, et a continué à la faire par toute sa vie, ainsi que d’aider l’Eglise entière à ‘rendre raison de sa foi’ (1 Pt 3-15), comme le monde d’aujourd’hui l’exige ».
Marine Soreau
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