Tout le personnel de la maison était en effet présent, avec le directeur, lors de la messe qu'il a célébrée en la chapelle de Sainte-Marthe, ce matin.
Quatre personnes sans abri vivant dans le quartier proche du Vatican étaient également venues avec Mgr Konrad Krajewski, l’aumônier du pape. À la fin de la messe, comme d’habitude, le pape a salué chacun personnellement.
Le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice, était présent, ainsi que le secrétaire d’État, Mgr Pietro Parolin, qui a exprimé ses vœux au nom des membres de la Secrétairerie d’État.
Le pape François a commenté l’Évangile du jour, généalogie de Jésus (Mt 1,1-17) : « Une fois j’ai entendu quelqu’un dire : ‘Mais, ce passage de l’Évangile, on dirait l’annuaire téléphonique !’. Non, c’est bien autre chose : ce passage de l’Évangile est une histoire vraie et il traite d’un sujet important. »
Dieu fait l'histoire avec des pécheurs
Cette « histoire vraie » exprime que « Jésus est consubstantiel au Père, à Dieu, mais il est aussi consubstantiel à sa Mère, à une femme ». Et dans la « consubstantialité avec sa Mère, Dieu s’est fait histoire. Dieu a voulu se faire histoire ».
Dieu « a eu l'idée de marcher avec [l'homme] », en appelant Abraham, « le premier cité dans cette liste », qui « a commencé ce chemin qui se poursuit dans l’histoire ».
L'histoire de Dieu « marchant avec son peuple » englobe « la sainteté et le péché : dans cette liste, il y a des saints mais aussi des pécheurs » et certains même « de haut niveau », qui « ont fait de gros péchés ».
« Dieu a fait l’histoire avec des pécheurs, qui n’ont pas répondu à ce que Dieu attendait d'eux. Pensons à Salomon, si grand, si intelligent et qui a fini sans savoir comment il s’appelait ! Mais Dieu était avec lui. »
Dieu porte le prénom de l'homme
Pour le pape, non seulement « Dieu est consubstantiel à [l'homme] » mais plus encore : « lorsque Dieu veut dire qui Il est, Il dit ‘Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob’ ». Ainsi, « le nom de Dieu », c’est « nous, c’est chacun de nous ».
« Dieu prend le prénom [de chacun] pour en faire son nom : 'Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Pedro, de Marietta, d’Harmony, de Marisa, de Simon, de tous !’. Le nom de Dieu, c’est chacun ».
Dieu « a laissé l'homme écrire Son histoire » aussi le croyant est appelé à « Le laisser écrire son histoire. C’est cela la sainteté : laisser le Seigneur écrire notre histoire » a conclu le pape en exprimant un « voeu de Noël » : « Que le Seigneur écrive ton histoire et que toi, tu le laisses écrire la tienne. »
Par sa date de naissance, on peut penser qu'il y a une affinité particulière entre le pape et Noël : c'est en effet le 17 décembre que commence la grande neuvaine de préparation à Noël.
Avec Hélène Ginabat pour la traduction
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