avec tous les représentants des Églises chrétiennes et des autres religions, mercredi 20 mars, dans la salle Clémentine au Vatican.
Dans son message de salutation au pape François, le patriarche s’est dit heureux de l’élection de ce nouveau pape, reconnaissant en lui « le premier évêque de la vénérable Église de l’ancienne Rome à présider dans la charité ».
Après une pensée pour Benoît XVI, il a souhaité que « le dialogue théologique déjà entrepris, se poursuive (…) dans la charité et dans la vérité, dans un esprit d’humilité et de douceur ».
Puis le patriarche Bartholomaios a parlé de la crise économique qui frappe tant de pays et de la nécessité « d’organiser des actions humanitaires » à leur endroit, faisant alors référence au « long et précieux ministère » que Jorge Mario Bergoglio, « tel le bon Samaritain », a exercé en Amérique Latine.
« Tout chrétien a le devoir de nourrir ceux qui ont faim, de vêtir qui est nu, de soigner les malades, et plus généralement de se préoccuper de tous ceux qui sont dans le besoin, a-t-il ajouté, pour être dignes d’entendre le Seigneur qui dit : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous.” »
Pour Bartholomaios Ier, le choix du pape d’être simple et d’aller à l’essentiel « remplit d’espérance les cœurs de tous », car c’est ce critère, a-t-il dit, qui fera que « la justice et la miséricorde, qui représentent les exigences les plus essentielles de la loi, auront pour l’Église l’importance première qu’elles méritent ».
Traduction d'Océane Le Gall
zenit