Lors de la prière de l’Angélus que le pape a récité ce dimanche place Saint-Pierre, Benoît XVI a commenté le passage de l’Evangile dans lequel Jésus « récrimine les scribes et les pharisiens qui avaient dans la communauté un rôle de maîtres parce que leur conduite était ouvertement en contraste avec l’enseignement qu’ils proposaient aux autres avec rigueur ».
Jésus souligne qu’ils « disent et ne font pas » (Mt 23,3) ; au contraire, « ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt » (Mt 23,4).
« La bonne doctrine doit être accueillie, mais elle risque d’être contredite par une conduite incohérente », a-t-il expliqué.
Le pape a rappelé l’attitude de Jésus, totalement à l’opposé : « Il pratique le premier le commandement de l’amour qu’il enseigne à tous, et il peut dire que c’est un poids léger et aisé parce qu’il nous aide à le porter avec Lui (cfr Mt 11,29-30) ».
« C’est Lui notre véritable et unique Maître ! Nous sommes donc appelés à suivre le Fils de Dieu, le Verbe incarné, qui exprime la vérité de son enseignement à travers la fidélité à la volonté du Père, à travers le don de soi », a insisté Benoît XVI.
« Le Seigneur Jésus s’est présenté au monde comme serviteur, se dépouillant totalement et s’abaissant jusqu’à donner sur la croix la plus éloquente leçon d’humilité et d’amour », a-t-il conclu. « Cette proposition de vie jaillit de son exemple : ‘Le plus grand parmi vous sera votre serviteur’ » (Mt 23,11).
zenit