« Quand notre vie se laisse illuminer par le mystère du Christ, elle fait l'expérience de la joie d'être libérée de tout ce qui en menace la pleine réalisation. En ces jours où nous nous préparons à Pâques, ravivons en nous le don reçu au baptême, cette flamme qui risque parfois d'être étouffée. Nourrissons-la de la prière et de la charité pour le prochain. »
En ce 4e dimanche de carême, le pape Benoît XVI a commenté l'Evangile de l'Aveuglé né avant l'angélus de midi.
Puis le pape a appliqué le sens de ce récit à la vie du chrétien en demandant : « Et nous, quelle attitude assumons-nous devant Jésus ? Nous aussi, à cause du péché d'Adam, nous sommes nés « aveugles », mais dans la source baptismale nous avons été illuminés par la grâce du Christ. Le péché avait blessé l'humanité en la destinant à l'obscurité de la mort, mais dans le Christ, resplendit la nouveauté de la vie, et le terme auquel nous sommes appelés ».
Le pape souligne que la force de l'Esprit Saint donne au chrétien la possibilité de bien agir : « En Lui, revigorés par l'Esprit Saint, nous recevons la force pour vaincre le mal et pour faire le bien. En effet, la vie chrétienne est une conformation continuelle au Christ, image de l'homme nouveau, pour arriver à la pleine communion avec Dieu. »
Le Christ révèle aussi le sens de la vie de l'homme, ajoute le pape : « Le Seigneur Jésus est « la lumière du monde » parce qu'en Lui « resplendit la connaissance de la gloire de Dieu » qui continue à révéler dans la trame complexe de l'histoire quel est le sens de l'existence humaine. Dans le rite du baptême, la remise du cierge, allumé au grand cierge pascal, symbole du Christ ressuscité, est un signe qui aide à accueillir ce qui se produit dans le sacrement. »
Anita S. Bourdin
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