Le pape a invité la foule à invoquer avec lui trois fois le qualificatif biblique donné par l’Ange à la Vierge Marie dans l’Evangile de l’Annonciation: « pleine de grâce », ou, dans la traduction liturgique de la bible, « comblée-de-grâce », qui traduit le grec « kecharitomenè ».
Un mot unique dans l’Ecriture, seulement appliqué à Marie, quasi comme un titre de gloire : celle qui par excellence a reçu la grâce de Dieu. C’est ce nom-là que le pape a prononcé sept fois au cours de son allocution.
Le pape a souligné que Marie a été préservée dès sa conception de la « fracture » avec Dieu, avec ses frères, et avec la création que la théologie appelle « péché originel », en recevant à l’avance les fruits du salut donné en Jésus. Au cours de sa vie, a ajouté le pape, Marie ne s’est ensuite « jamais éloignée » de l’amour de Dieu.
Il a expliqué que le « mystère » de Marie concerne tout homme : c’est aussi la destinée de chacun d’être « immaculé » dans l’amour – comme le dit Paul aux Ephésiens -, à la suite de Marie. Il a invité à la laisser regarder chacun, et même à accepter d’être serré dans les bras du Christ, qui donne « la vie, l’espérance et la paix ».
Après l’angélus le pape a mentionné le Jubilé de Notre-Dame de Québec. Il a aussi annoncé son pèlerinage place d’Espagne pour confier le monde entier à l’Immaculée, et à Sainte-Marie-Majeure, pour confier tous les Romains au pied de l’icône de Marie « Salut du Peuple romain ».
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