Mgr Ilario Antoniazzi. Trois prêtres du diocèse de Terre Sainte, étudiants à Rome feront également partie de la délégation officielle.
Le 19 mars 2013, le Patriarche Mgr Fouad Twal avait tenu à faire le déplacement pour la messe d'installation du nouveau Souverain Pontife. La Secrétairerie d'Etat a par la suite proposé une rencontre prévue la semaine prochaine entre le Saint Père et les représentants du Patriarcat latin. A ce titre, autour du Patriarche Mgr Fouad Twal, Mgr Marcuzzo (évêque auxiliaire pour Israël), Mgr Shomali (évêque auxiliaire pour Jérusalem), Mgr Lahham (évêque auxiliaire pour la Jordanie) et le Père David Neuhaus (vicaire pour la communauté hébréophone) assisteront à l'audience privée. Le nouvel archevêque pour la Tunisie, Mgr Antoniazzi et trois prêtres étudiants à Rome rejoindront la délégation officielle.
Cette audience permettra au Pape de faire connaissance avec l'Eglise de Jérusalem et ses problématiques pastorales. Dans son homélie de Pâques, le Patriarche avait rappelé que la nouvelle évangélisation devait « repartir de Jérusalem » signifiant par là que « le Seigneur nous invite ici à porter la lumière de la foi au milieu du Proche-Orient, là où le christianisme est né, là où naît tout chrétien. » Le Patriarche avait alors réitéré au Pape son invitation à venir en Terre Sainte. De fait, à peine le Pape élu, le Patriarche avait communiqué cette intention.
Il n'y a pas pour un pape – sans doute – voyage plus important que celui en Terre Sainte. Trois des prédécesseurs du pape François y sont allés. Paul VI en janvier 1964, Jean-Paul II en mars 2000 et Benoît XVI en 2009.
Preuve que la Terre Sainte et le Moyen-Orient en général restent au cœur des préoccupations du Saint-Siège, le pape François a évoqué pour la première fois, dans son message de Pâques 2013 les conflits et les violences dans la « bien-aimée Syrie », mais aussi les tensions persistantes sur la terre du Christ qui « n'ont que trop duré ». Le pape François avait alors appelé à la paix au Moyen-Orient, en particulier entre Israéliens et Palestiniens, tout en espérant qu'ils reprendront volontairement et courageusement les négociations pour mettre un terme à ce conflit.
Christophe Lafontaine