« Instituto San José » qui assiste des personnes porteuses de handicap physique ou psychique.
« Chers amis, a déclaré le pape, notre société où très souvent est mise en doute la dignité inestimable de la vie, de chaque vie, a besoin de vous : vous contribuez de manière décisive à édifier la civilisation de l’amour. Bien plus, soyez les protagonistes de cette civilisation ! Et comme fils de l’Église offrez au Seigneur vos vies, avec ses peines et ses joies, en collaborant avec Lui et en entrant « ainsi d'une certaine façon dans le trésor de compassion dont le genre humain a besoin » (Spe salvi, 40) ».
Le pape a rappelé que la « prédilection particulière du Seigneur pour qui souffre, nous fait voir l’autre avec des yeux purs pour lui donner, en plus des choses extérieures nécessaires, le regard de l’amour dont il a besoin ».
« Il n’est possible de réaliser ceci que comme le fruit d’une rencontre personnelle avec le Christ », a précisé Benoît XVI.
« Soyez très conscients de cela vous les religieux, les parents, les professionnels de la santé et les volontaires qui vivez et travaillez quotidiennement avec ces jeunes. Votre vie et votre engagement proclament la grandeur à laquelle l’homme est appelé : compatir et accompagner par amour celui qui souffre, comme Dieu l’a fait lui-même », a-t-il ajouté.
« Par ailleurs, vous êtes également les témoins du bien immense qu’est la vie de ces jeunes pour ceux qui sont à leurs côtés et pour l’humanité entière. De manière mystérieuse, mais très réelle, votre présence suscite en nos cœurs, fréquemment endurcis, une tendresse qui nous ouvre au salut. Il est certain que la vie de ces jeunes change le cœur des hommes et, pour cela, nous rendons grâce au Seigneur pour les avoir connus », a affirmé Benoît XVI.
Un jeune de 20 ans, Antonio, étudiant en architecture, né sourd et « presque mort » (comme il l'a dit lui-même au pape), est intervenu avant le discours du pape, racontant comment il a réussi à aller de l'avant grâce à l'amour qu'il a reçu.
Gisèle Plantec
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