Un millier de policiers et délégués de 188 pays ont participé à la rencontre qui se déroule jusqu'au 11 novembre à Doha, capitale du Qatar.
Dans son intervention, publiée ce mardi par la Salle de presse du Saint-Siège, le représentant du Vatican a mis l'accent sur le grave attentat du 31 octobre dernier contre l'église syriaque-catholique de Bagdad, le plus important lieu de culte de la communauté catholique en Irak, le qualifiant « d'acte féroce sans précédent contre des personnes sans défense réunies pour prier ».
« Depuis des années en Irak, les chrétiens sont la cible d'attaques atroces et la situation du pays est toujours plus compliquée », à tel point que beaucoup sont contraints de fuir.
Mgr Viganò a souligné la nécessité de combattre « ensemble » les attentats contre les chrétiens et les musulmans au Moyen-Orient.
Citant le message de condoléances que le pape a envoyé juste après l'attentat contre l'église de Bagdad à l'archevêque des syro-catholiques, Mgr Athanase Matti Shaba Matoka, il a rappelé que « la paix est un don de Dieu, mais qu'elle est aussi le résultat des efforts des hommes de bonne volonté, des institutions nationales et internationales ».
Dans son intervention, il a aussi exprimé l'estime du Saint-Siège pour la coopération entre Interpol et le département pour les opérations de Peacekeeping des Nations Unies. En référence à un accord signé par les deux organismes, il a souligné l'importance de la formation des forces de police dans les opérations militaires de paix.
S'adressant à l'assemblée d'Interpol, il a souligné : « Nous sommes ici aujourd'hui pour renouveler notre engagement à collaborer pour éliminer le mal du monde ».
« Il s'agit d'un engagement énorme si nous pensons aux forces en jeu, mais nous devons rester déterminés. Notre devoir est en effet de nous engager dans une coopération encore plus grande », a-t-il ajouté.
Pour le représentant du Saint-Siège, « si un Etat n'est pas dans les conditions de garantir une protection adaptée, la communauté internationale doit intervenir par les moyens juridiques prévus par la Charte des Nations Unies et autres instruments internationaux ».
Le secrétaire général du Gouvernorat a donc évoqué la promotion des droits de l'homme, dans son ensemble, comme la stratégie la plus efficace pour éliminer les inégalités entre pays et groupes sociaux.
C'est là où la dignité humaine est violée que « naissent les dangers de guerres et du terrorisme ».
C'est pourquoi, a-t-il conclu, le Saint-Siège est depuis toujours conscient « du fait que le désir de paix, la recherche de la justice, le respect de la dignité de la personne, la coopération humanitaire et l'assistance constituent des idéaux qui devraient être soumis aux relations internationales ».
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