A l’initiative de la Ligue arabe, une soixantaine de pays – arabes et occidentaux – se sont en effet réunis ce vendredi après-midi à Tunis, en présence de représentants de l’opposition syrienne, en vue de l'aide humanitaire à apporter au peuple syrien, alors que depuis quelque trois semaines la ville de Homs reste en effet sous le feu de l’armée.
La présence de son représentant a voulu « manifester la solidarité du Saint-Siège envers tout le peuple syrien », ainsi que « son intérêt pour le bien de la société syrienne dans son ensemble » et celui d’une région « qui a besoin de paix et de stabilité » a indiqué le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi.
Le Saint-Siège, dit-il, fait observer « l’urgence de porter secours aux victimes de la violence et d'assurer l'aide humanitaire. »
Au cours de cette conférence, le Saint-Siège a rappelé les trois priorités indiquées par Benoît XVI après l’angélus du dimanche 12 février : fin de la violence et à l’effusion de sang ; privilégier la voie du dialogue, de la réconciliation et de l’engagement pour la paix ; répondre aux aspirations légitimes des différentes composantes de la Nation et aux souhaits de la communauté internationale (cf. Zenit du 12 février 2012).
Le P. Lombardi a souligné l’importance que « toutes les composantes de la société syrienne, y compris les minorités et en particulier les chrétiens, puissent offrir leur contribution à la construction du pays, caractérisé par une longue histoire de coexistence pacifique entre les différentes communautés ».
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