« L'éducation et la liberté de religion ou de croyance sont un vaste domaine d'attention », a affirmé l'Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies à Genève, Mgr Silvano M. Tomasi.
« Les Etats modernes sont édifiés, s'appuient et se développent, entre autres, sur les piliers de l'éducation, de la santé et de l'assistance sociale », a-t-il expliqué, estimant que l'éducation était un domaine qui réagissait « avec beaucoup de sensibilité aux transformations culturelles et démographiques dans la société ».
Dans son intervention, Mgr Tomasi a estimé que « la transmission d'une religion aux nouvelles générations » était « un enrichissement social digne de protection ». Ainsi, « le droit reconnu des parents à décider du type d'éducation religieuse de leurs enfants devrait avoir la priorité sur tout ordre direct ou indirect de la part de l'Etat ».
« L'éducation et la liberté de religion ou de croyance sont un vaste domaine d'attention », a-t-il ajouté en invitant à pouvoir « garantir une protection équitable des droits » sans avoir à faire face à « des positions idéologiques qui considèrent une croyance spécifique comme intolérante » ni à accepter que « l'Etat contraigne une religion à adopter une doctrine ou un comportement contraires à ses convictions ».
Il a invité à considérer avec « précaution » l'hypothèse selon laquelle la foi doit muter dans le temps. « Il faut éviter, d'une part, toute forme de relativisme et d'autre part, toute forme d'interférence indue dans la vie interne des communautés de foi qui violeraient le droit humain fondamental à la liberté de religion », a-t-il expliqué.
Mgr Tomasi a enfin estimé que « l'éducation et la liberté de religion » pouvaient « se renforcer réciproquement ».
zenit