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Le P. Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, redit « l'intention et la volonté de continuer à poursuivre un dialogue loyal et constructif » de la part du Saint-Siège. Mais pour le moment un voyage serait prématuré.
Le P. Lombardi a ainsi commenté aujourd'hui au micro de Radio Vatican, l'interview donnée par l'évêque de Pékin, Mgr Joseph Li-Shan, au journal télévisé (TG 1) de la télévision italienne, la RAI.
On compte entre 8 et 10 millions de catholiques en Chine, rappelle Radio Vatican. A Pékin, il y a 20 Eglises et les jours de fêtes, on célèbre 3 ou 4 messes et à chaque liturgie, il y a trois mille fidèles.
L'évêque a dit que les rapports entre Saint-Siège et Pékin, « vont de mieux et mieux », et il y a de « grands développements ». Il a donc souhaité un voyage du pape en Chine.
« L'interview de l'évêque Li-Shan peut être considérée, a expliqué le P. Lombardi, comme un des signaux par lesquels on répond, côté chinois, à la disponibilité et au souhait manifesté par le pape, dans sa lettre d'il y a un an [aux catholiques de Chine, ndlr], pour chercher une normalisation des rapports entre la Chine et le Saint-Siège ».
Et de préciser : « Différents problèmes importants sont résolus par le Saint-Siège et on a l'intention et la volonté de continuer à faire avancer le dialogue loyal et constructif ».
Pour ce qui est du voyage du pape en Chine souhaité par l'évêque Li-Shan, le P. Lombardi le considère « tout à fait prématuré ». Cependant, précise-t-il, « les paroles de l'évêque Li-Shan, manifestent que tous les catholiques chinois aiment et respectent le pape, en reconnaissent l'autorité, et seraient heureux de le rencontrer et ceci est certainement un aspect très positif et encourageant ».
ROME, Jeudi 21 août 2008 (ZENIT.org)
