Les travaux ont été coprésidés par le Cardinal Péter Erdő, Président du Conseil des Conférences Épiscopales d’Europe (CCEE) et le Métropolite Gennadios de Sassima, du Patriarcat Œcuménique.
Il font observer les changements nécessaires : « S'il comprend la nécessité vitale d'un changement par rapport à ses habitudes de consommation, ses représentants dans les instances parlementaires le suivront, l'industrie s'adaptera à ses nouveaux choix, l'éducation enseignera un nouveau modèle de citoyenneté, plus sobre et plus solidaire envers les pauvres. Enfin, l'homme européen aura la joie de raviver ses racines chrétiennes et de cultiver la dimension spirituelle de son être, la seule capable de combler sa recherche de bonheur et de sens ».
Ils ont voulu « apporter une contribution, d’une seule voix », à la réflexion sur les moyens de sortir d’une crise qui a des composantes éthiques, anthropologiques et spirituelles.
Ils expriment leur « préoccupation » et leur « proximité » à ceux qui sont directement touchés par les effets de la crise et se disent convaincus que « la personne trouve son accomplissement en Dieu,leur Créateur et leur Sauveur » et que « rien, dans ce monde, ne peut satisfaire la personne humaine ». De fait, ils estiment que c’est « en revenant au Christ, dans l’ouverture à l’Esprit Saint, et à la foi chrétienne, que les peuples d’aujourd’hui trouveront la réponse à leurs aspirations les plus profondes ».
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