Le patriarche a en effet célébré la Divine liturgie en l'église grecque-melkite catholique de Rome, Santa Maria in Cosmedin, dimanche, entouré de nombreux évêques grecs-melkites catholiques et d'autres personnalités présents à Rome pour le synode.
Ce dimanche 17 octobre coïncidait avec la fête des pères du Concile de Nicée, 7ème concile œcuménique, qui a condamné l'iconoclasme, précise un communiqué du patriarcat. C'est à la suite de cette crise qu'au VIIIe siècle le pape Hadrien 1er la confia aux Grecs fuyant les persécutions iconoclastes et réfugiés à Rome.
L'église de Santa Maria in Cosmedin fut rendue au rite byzantin quand le pape Paul VI l'attribua en 1965 à Maximos IV et à tous ses successeurs comme « pied-à-terre » romain.
Dans son sermon le patriarche a salué ce synode, remerciant Benoît XVI de l'avoir convoqué.
Pour Gregorios III c'est probablement là « le plus grand des synodes », avec Vatican II. Il a notamment souligné « la grande liberté de parole », la possibilité donnée à chacun de « s'exprimer librement ».
Il a également invoqué l'intercession des Pères du 7ème concile pour que ce synode soit « le synode de la lumière » et que « cette lumière illumine l'Orient et l'Occident ».
Le patriarche a également rendu hommage à Mgr Philippe Brizard directeur honoraire de l'Œuvre d'Orient.
Il a spécialement salué l'archimandrite Mtanios Haddad, recteur de Santa Maria in Cosmedin et apocrisiaire patriarcal auprès du Saint-Siège et dont il a salué le travail exemplaire pour la restauration des locaux paroissiaux.