Le synode qui a eu lieu à Bkerké la semaine dernière a élu cinq nouveaux évêques et nommé d’autres à des postes vacants.
Le communiqué final de la réunion annuelle du synode, qui a eu lieu à Bkerké durant une semaine sous la présidence du patriarche Béchara Raï, a apporté son soutien à la table de dialogue à laquelle le président de la République Michel Sleiman a convié les leaders politiques. Le synode « place beaucoup d’espoirs en cette table de dialogue » et appuie la déclaration qui a découlé de sa première réunion.
Rappelons que la table de dialogue s’est tenue une première fois à Baabda le lundi 11 juin et qu’elle se réunira à nouveau le lundi 25 juin.
Rappelons que la table de dialogue s’est tenue une première fois à Baabda le lundi 11 juin et qu’elle se réunira à nouveau le lundi 25 juin.
Durant la réunion annuelle du synode, qui a été clôturée le 16 juin, cinq nouveaux évêques ont été élus. Ces évêques sont les suivants :
– Mgr Georges Chihane, né à Haret Sakhr en 1953, évêque du Caire et du Soudan, qui succède à l’évêque François Eid ;
– Mgr Moussa Hajj, né à Antoura (Metn) en 1954, évêque de Haïfa et vicaire patriarcal de Jérusalem et de la Terre sainte, qui succède à l’évêque Boulos Sayyah ;
– Mgr Maroun Ammar, né à Saïda en 1956, supérieur du Séminaire de Ghazir et vicaire patriarcal par intérim de Jebbé, qui succède à Mgr Francis Baïssari ;
– Mgr Joseph Moawad, né à Mayfouq en 1970, adjoint patriarcal, qui succède à l’évêque Camille Zeidane ;
– Mgr Boulos Rouhana, né à Amchit en 1954, vicaire patriarcal à Sarba, qui succède à Mgr Guy Njeim.
Par ailleurs, Mgr Michel Aoun a été élu représentant de l’Église maronite, avec le patriarche, au synode pontifical sur la nouvelle évangélisation, qui doit se tenir à Rome en octobre. L’évêque François Eid sera son suppléant. Le mandat de Mgr Samir Mazloum en tant que secrétaire général du synode des évêques maronites et du Conseil des évêques a été renouvelé. Mgr Camille Zeidane et Mgr Boulos Sayyah ont été élus membres du synode permanent.
Le communiqué du synode a, quant à lui, soulevé la question des problèmes socio-économiques dont souffre le pays, dénonçant « la hausse de la dette publique, la baisse du pouvoir d’achat, le gel de l’activité économique ». Les évêques ont appelé les responsables « à mettre en place un plan de développement économique pour assurer l’essor des régions, l’appui aux secteurs industriel, touristique et agricole, et la création d’emplois ». Le texte précise que l’Église fournit de son côté des efforts, à travers ses institutions, dans les domaines culturel et social.
Les évêques ont également soutenu les aspirations des peuples arabes à la liberté, mais ont déploré la violence dans les conflits qui ont lieu dans la région arabe. Ils ont adressé un message aux émigrés, les appelant à « rester attachés à leur Église ». Aux musulmans et chrétiens du Moyen-Orient, ils ont dit : « Bâtissons ensemble nos pays sur base des valeurs émanant de notre croyance en Dieu, et faisons-en un espace de dialogue des religions et des civilisations, ainsi qu’un lieu de coexistence. »
À l’issue de la réunion, le patriarche Raï a appelé « à tenir bon dans nos pays ». « L’être humain doit vivre en toute dignité et sans peur, refusant l’humiliation, le suivisme et l’oppression, a-t-il poursuivi. Il ne peut accepter de vivre dans le mensonge, ni de céder au mal, quelles que soient les tentations. »
– Mgr Georges Chihane, né à Haret Sakhr en 1953, évêque du Caire et du Soudan, qui succède à l’évêque François Eid ;
– Mgr Moussa Hajj, né à Antoura (Metn) en 1954, évêque de Haïfa et vicaire patriarcal de Jérusalem et de la Terre sainte, qui succède à l’évêque Boulos Sayyah ;
– Mgr Maroun Ammar, né à Saïda en 1956, supérieur du Séminaire de Ghazir et vicaire patriarcal par intérim de Jebbé, qui succède à Mgr Francis Baïssari ;
– Mgr Joseph Moawad, né à Mayfouq en 1970, adjoint patriarcal, qui succède à l’évêque Camille Zeidane ;
– Mgr Boulos Rouhana, né à Amchit en 1954, vicaire patriarcal à Sarba, qui succède à Mgr Guy Njeim.
Par ailleurs, Mgr Michel Aoun a été élu représentant de l’Église maronite, avec le patriarche, au synode pontifical sur la nouvelle évangélisation, qui doit se tenir à Rome en octobre. L’évêque François Eid sera son suppléant. Le mandat de Mgr Samir Mazloum en tant que secrétaire général du synode des évêques maronites et du Conseil des évêques a été renouvelé. Mgr Camille Zeidane et Mgr Boulos Sayyah ont été élus membres du synode permanent.
Le communiqué du synode a, quant à lui, soulevé la question des problèmes socio-économiques dont souffre le pays, dénonçant « la hausse de la dette publique, la baisse du pouvoir d’achat, le gel de l’activité économique ». Les évêques ont appelé les responsables « à mettre en place un plan de développement économique pour assurer l’essor des régions, l’appui aux secteurs industriel, touristique et agricole, et la création d’emplois ». Le texte précise que l’Église fournit de son côté des efforts, à travers ses institutions, dans les domaines culturel et social.
Les évêques ont également soutenu les aspirations des peuples arabes à la liberté, mais ont déploré la violence dans les conflits qui ont lieu dans la région arabe. Ils ont adressé un message aux émigrés, les appelant à « rester attachés à leur Église ». Aux musulmans et chrétiens du Moyen-Orient, ils ont dit : « Bâtissons ensemble nos pays sur base des valeurs émanant de notre croyance en Dieu, et faisons-en un espace de dialogue des religions et des civilisations, ainsi qu’un lieu de coexistence. »
À l’issue de la réunion, le patriarche Raï a appelé « à tenir bon dans nos pays ». « L’être humain doit vivre en toute dignité et sans peur, refusant l’humiliation, le suivisme et l’oppression, a-t-il poursuivi. Il ne peut accepter de vivre dans le mensonge, ni de céder au mal, quelles que soient les tentations. »
L'orient le jour