“Le Vatican a qualifé les heurts de ce samedi à Rome d'«horribles». Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a «condamné la violence et le fait qu'une église ait été profanée par quelques protestataires». Dimanche, le cardinal vicaire de Rome, Agostino Vallini, s’est dit profondément troublé par l’irruption de casseurs dans une église située dans le centre de Rome. Une statue de la Vierge et un crucifix ont été détruits”, précise Radio Vatican dont le site publie un photo de la statue de la Vierge en pièces.
“Des incidents ont éclaté dès le début du cortège, rapporte la même source. Des éléments incontrôlés, masqués de foulards noirs, ont fracassé les vitrines, mis le feu à des voitures et transformé en champ de bataille la place historique de Saint-Jean-du-Latran”, basilique papale et cathédrale de Rome.
“La police, ajoute Radio Vatican, a chargé des centaines de jeunes qui lançaient fumigènes, cocktails Molotov et bouteilles contre les forces de l'ordre, tandis que les manifestants pacifiques quittaient les lieux les bras en l'air pour ne pas être confondus avec les casseurs.”
Le cardinal Vallini a fait part de “sa profonde préoccupation souhaitant que soit rétabli au plus vite un climat de dialogue et de convivialité”.
Les Associations catholiques ont elles aussi “élevé leur voix pour condamner ces violences”: “C’est un jour de profonde tristesse, presque de deuil”, affirment les jeunes de l’Action catholique dans un communiqué, car “les violences, provoquées par des groupes de black block, équipés pour une guérilla urbaine, ont transformé cette manifestation en un rituel macabre et effrayant”.
Les jeunes catholiques italiens souhaitent que “justice soit faite pour les manifestants pacifiques, pour les jeunes italiens, pour la ville de Rome, pour les forces de l’ordre”.
D’autres associations catholiques soulignent que ce qui s’est passé ce samedi à Rome “soulève des interrogations sur le climat de tension qui s’est emparé des Italiens surtout des plus jeunes”, conlut Radio Vatican.
“Tout a commencé par une manifestation pacifique dans l'esprit du mouvement mondial des “Indignés”. Des dizaines de milliers de personnes défilaient dans le calme dans les rues de la capitale italienne. Puis tout a dérapé. Des élèments incontrôlés, masqués de foulards, ont semé le trouble brulant des voitures et cassant des vitrines. Les autorités estiment à un million d'euro les dégâts des casseurs”, indique la même source.
zenit