Il faut encourager les Africains à être les acteurs de leur développement : c'est le sens de l'intervention de l'Observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU à New York, Mgr Celestino Migliore.
Une rencontre sur l'Afrique s'est en effet tenue à l'ONU le 22 septembre, à la veille de l'ouverture de la 63e assemblée générale.
Le Saint-Siège, disait Mgr Migliore, « encourage les participants de cette rencontre au plus haut niveau à poursuivre leurs efforts pour adapter les programmes de développement à la réalité de l'Afrique, et à réaliser un authentique partenariat dans lequel les pays africains ne soient pas simplement des ‘receveurs' des idées et des aides programmées à l'extérieur, mais de véritables acteurs de leur propre développement ».
« En dépit de la récente croissance économique, l'espérance de vie en Afrique reste parmi les plus basses au monde », a fait remarquer Mgr Migliore.
Le représentant du Saint-Siège a donc demandé que soient respectées et mises en œuvre les lignes de développement bien connues.
Il a salué l'intervention du secrétaire général, M. Ban Ki-moon, qui en a appelé à une « action concrète » aux niveaux international, régional, et national.
« L'Afrique est le plus jeune des continents », a souligné Mgr Migliore, qui citait des chiffres : 60 % de sa population a moins de 25 ans. C'est l'un des éléments qui conduit à rappeler que « le développement de l'Afrique est une grande opportunité pour le monde entier ».
Les cultures africaines, a encore fait observer le représentant du Saint-Siège à l'ONU, ont un « précieux héritage », notammment en ce qui concerne leur « sens profond de la solidarité et de la vie en commun ».
C'est pourquoi Mgr Migliore préconise que « tous les plans de développement économique tiennent compte de l'identité culturelle et qu'ils préservent les liens familiaux », car ce sont aussi les conditions de leur réussite.
ROME, Mardi 23 septembre 2008 (ZENIT.org)