Comme l'écrit Jean-Paul II dans la Constitution sur la vacance du Siège apostolique « Universi Diminici Gregis », l’élection du pape est le fait non seulement des cardinaux du monde entier mais de toute l'Eglise, grâce à la mobilisation dans la prière : « L'élection du nouveau Pontife ne sera pas un fait étranger au Peuple de Dieu et réservé au seul Collège des électeurs, mais, dans un sens, elle sera une action de toute l'Église ».
Aux cardinaux électeurs et non électeurs se sont joints de nombreuses religieuses, et des prêtres ainsi que des laïcs, dans un grand recueillement.
La célébration liturgique, très simple et sobre, sans homélie, accompagnée par l’orgue, s’est ouverte par la prière du chapelet – les mystères glorieux – en latin.
Chaque dizaine était introduite par un court extrait des Ecritures en italien et guidée par Mgr Guido Marini, maître des célébrations liturgiques pontificales.
La cérémonie s’est poursuivie avec l’exposition du Saint-Sacrement, et un temps d’adoration silencieuse. Puis l’assemblée a récité les vêpres.
Avec l’hymne du Tantum ergo, tous les cardinaux se sont ensuite agenouillés pour la bénédiction du Saint-Sacrement par le cardinal Angelo Comastri, archiprêtre de la basilique Saint-Pierre.
En conclusion, les participants ont entonné l’hymne de l’Ave Regina caelorum.
Après la procession de sortie, les cardinaux, souriants, se saluant les uns les autres, se sont retirés, telle une vague noire et rouge.
Les congrégations générales du Collège cardinalice, en vue du conclave qui élira le successeur de Benoît XVI, se poursuivent: demain, 7 mars, il ont rendez-vous le matin et l'après-midi. Ce seront la 5e et la 6e congrégation générale.
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